Excellence et professionnalisme : Cinq étudiants en Banque et Assurance brillent lors des soutenances à l’Université de Douala

C’est sous le lustre éclatant du décor féerique du Complexe de la Professionnalisation de l’Université de Douala que, ce 18 janvier 2025, des soutenances mémorables ont eu lieu. Cinq étudiants de la filière Banque, Assurance et Finance présentaient leurs rapports de fin de stage, sous la présidence rigoureuse du Professeur Sara MONEYANG NANDJIP, Vice-Doyen chargée de la Recherche et de la Coopération et Coordonnatrice de la filière BANQUE -FINANCE-ASSURANCE à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques.

Leçon de maîtrise bancaire et d’assurance

Avant de pénétrer dans l’arène des soutenances, les candidats ont eu l’honneur d’assister aux interventions de deux experts du secteur. Madame DJESI ELODEY EBELEY NGOUBO, Responsable de l’espace conseils à AXA Cameroun, a pris la parole en premier. Elle a abordé le rôle fondamental de l’assurance dans le développement social, s’attardant particulièrement sur l’assurance maladie. Elle a vivement encouragé les étudiants à saisir l’importance de cette protection vitale, soulignant la nécessité pour l’État d’étendre la couverture santé universelle. “Les examens médicaux coûtent cher,” a-t-elle rappelé, “et nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de s’en acquitter.” Une réflexion poignante qui touchait directement les préoccupations quotidiennes des auditeurs.

Ensuite, Monsieur Janvier DEMAGA, Responsable du recouvrement commercial à SCB Cameroun, a embrayé sur un second sujet fort intéressant. Dans une éloquence qui déployait toute l’arcane du financement bancaire, il a su captiver son auditoire. Il a rappelé avec méthode les fondements de la finance et les mécanismes du recouvrement des créances. La banque, expliqua-t-il, se positionne comme un acteur incontournable pour la réalisation des projets, capable de soutenir et de sécuriser les ambitions de ceux qui la sollicitent. Une leçon indispensable pour ces futurs acteurs du monde bancaire.

Les vicissitudes de l’ouverture d’un compte bancaire

Aurélien Guy NGUIMBOUS fut le premier étudiant à braver le regard impassible du jury, composé du Professeur MONEYANG, du Dr Stéphane AZEDEU, et du Dr ABDOULRAHIM. Son rapport portait sur “L’ouverture d’un compte d’épargne : Cas de UBA.” Dans un contexte où la méfiance vis-à-vis des institutions bancaires demeure répandue, il a su démontrer avec finesse les avantages d’un tel processus. Il a expliqué comment la sécurisation des fonds, la facilitation des transactions courantes, et les intérêts générés sur les comptes d’épargne sont des atouts que la banque devrait davantage mettre en avant pour conquérir les sceptiques.

Son travail, applaudi par le jury, s’est vu attribuer la note de 16,5/20, avec la mention Très Bien. Il a permis de mettre en lumière l’importance pour les banques d’intensifier leurs efforts afin de convaincre les citoyens de franchir le pas de l’ouverture de compte, une étape souvent crainte mais cruciale dans l’inclusion financière.

La protection des contrats d’assurance vie

C’est ensuite l’étudiante ADJEBILLA LOBE KOUM qui a pris la parole pour défendre son rapport portant sur “La Protection financière des contrats d’assurance vie à Activa Assurance au Cameroun.” Sous les yeux vigilants du Dr Clémentine KABADIANG Epse ENGONO, du Dr Cyrille Joël ATEFOUNG KOUOH et de la présidente du Jury, elle a su disséquer avec précision les enjeux complexes de cette question. L’étudiante a souligné combien l’assurance vie constitue une protection inestimable dans un contexte incertain, permettant de sécuriser les familles contre les aléas de la vie.

Le travail a été salué pour sa pertinence et la rigueur de son analyse. Elle obtint la note de 17/20, assortie de la mention Très Bien. ADJEBILLA a su démontrer combien ce type d’assurance, bien que souscrit par une partie minoritaire de la population, pourrait bénéficier à un plus grand nombre si les efforts de sensibilisation et de transparence étaient optimisés.

L’énigme des paiements électroniques

Le passage de Madame OUMAROU HAOUA MAIDADI fut tout aussi remarquable. Son travail, centré sur “Les facteurs de réticence à l’adoption des moyens de paiements électroniques des factures par les clients au sein de la CAMWATER”, a été accueilli avec enthousiasme par le Dr FRIWA Nadège, le Dr AZEUDEU et la présidente du Jury. Elle a mis en exergue les obstacles auxquels se heurtent les clients face aux systèmes de paiement en ligne. Qu’il s’agisse de la sécurité des transactions, de la fiabilité des plateformes ou encore de la méfiance culturelle, ces barrières freinent encore l’essor de ces innovations pourtant prometteuses.

Madame OUMAROU a su défendre son travail avec assurance, et son rapport a été gratifié de la note de 18/20, avec mention Très Bien. Elle a également proposé des pistes de solutions pour améliorer l’adhésion des clients, prônant une communication plus transparente et des systèmes de protection renforcés.

L’assurance responsabilité civile en jeu

La quatrième candidate, Friede KIBEL Fernanda Théodora Flora, a quant à elle choisi de traiter du thème de “L’assurance responsabilité civile : Cas d’ACTIVA.” Le jury, composé du Dr Mérimé Aimé TCHOUMEN NGONGANG, du Dr Clotilde MATOUKAM et de la présidente du Jury, a salué la qualité de son analyse. Elle a exposé les fondements juridiques de la responsabilité civile, ancrés dans le code CIMA, et les mécanismes par lesquels ACTIVA protège ses assurés contre des dommages matériels ou corporels.

Le jury n’a pas manqué de relever certaines omissions mineures dans le rapport, mais cela n’a nullement entaché l’appréciation globale du travail. Elle a obtenu la note de 16/20, avec mention Très Bien.

Un sinistre bien géré pour clore les soutenances

Enfin, Madame PEKAM Cynthia a conclu cette série de soutenances en présentant son rapport sur “L’ouverture d’un dossier sinistre : Cas d’un sinistre automobile à Bafoussam.” Sous la supervision du Dr NJIKI BIKOI, représenté par la Dr ABDOULRAHIM, du Dr Clotilde MATOUKAM et du Professeur Sara MONEYANG NANDJIP qui aura présidé tous ces jurys, elle a détaillé avec méthode chaque étape de ce processus complexe, depuis la déclaration de l’accident jusqu’à l’indemnisation des victimes.

Son travail, rigoureux et bien documenté, a permis de comprendre l’importance d’un traitement rapide et efficace des sinistres pour renforcer la confiance des assurés. Elle obtint la note de 18/20, assortie de la mention Très Bien.

Ainsi, cette journée de soutenances a révélé des étudiants talentueux, prêts à embrasser des carrières prometteuses dans les secteurs de la banque et de l’assurance. Leurs travaux, salués par le jury, incarnent la relève d’une profession en pleine mutation, où la rigueur et l’innovation sont les maîtres-mots.

Jean Bosco BELL

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *