Victoire éclatante d’ESC 3 : Le match d’ouverture de la Coupe du Directeur de l’ESSEC enflamme le stade Nelson Mandela

Le 14 janvier 2025, un souffle épique a traversé le Stade Nelson Mandela de l’Université de Douala. Ce jour-là, le soleil, fidèle témoin des grandes heures de l’humanité, observait l’ouverture de la Coupe du Directeur de l’ESSEC, le Pr Modeste ABATE. Le fracas de la rencontre entre deux générations d’étudiants, les novices de FORIC 1 et les aguerris de ESC 3, éveillait en chaque spectateur une ferveur digne des champs de bataille antiques. Nul ne pouvait rester insensible au choc qui s’annonçait, où l’ardeur des jeunes allait se heurter à la maturité des aînés.

Le sifflet retentit, tel un héraut annonçant la guerre. Dès les premières minutes, les aînés d’ESC 3 prirent le contrôle du terrain. Leurs mouvements étaient orchestrés avec la précision d’une symphonie millimétrée. À la 15e minute, le filet trembla pour la première fois sous l’impulsion d’un tir fulgurant. Ce ne fut que le début. À la fin de la première mi-temps, le score affichait déjà trois buts à zéro en faveur des aînés, impitoyables dans leur domination.

La deuxième mi-temps s’ouvrit avec une lueur d’espoir pour FORIC 1, incarnée par Bebiné, ce lionceau courageux qui, d’un tir rageur, ramena le score à 3-1. Mais hélas ! L’étincelle fut vite étouffée, car le génie de Sevan d’ESC 3 frappa à nouveau, scellant le sort des cadets avec un quatrième but, signant ainsi son triplet. La sentence devint encore plus sévère lorsqu’un certain Bell vint ajouter un cinquième et dernier coup, salant la plaie de FORIC 1. Le tableau final, cruel mais juste, affichait un 5-1 sans appel. L’honneur des aînés était sauf, et la victoire retentissait comme un chant de triomphe à travers les travées du stade.

Dans l’après-match, les deux capitaines prirent la parole, chacun portant en lui les échos de sa bataille. Netto Devio, capitaine malheureux de FORIC 1, le regard empreint d’une mélancolie héroïque, confia : « Nous n’avons pas su poser notre jeu. Notre défense a failli, notre défense et notre attaque se sont étiolées, mais la flamme n’est pas éteinte. Nous reviendrons plus forts, avec une stratégie renouvelée, car les victoires sont encore à portée de main. »

Quant à Happy Christian, capitaine des vainqueurs, il demeurait humble dans la victoire, reconnaissant les imperfections malgré la gloire : « Nous avons gagné, oui, mais ce n’était pas notre meilleur jeu. Le score est là, mais nous pouvons encore nous surpasser. Ce n’est que le début. »

Ainsi, dans l’enceinte de ce stade, sous l’œil bienveillant du Directeur et de toute l’ESSEC, le football, tel un miroir de la vie, avait célébré la lutte, la défaite honorable, la cohésion, la détente, mais surtout la quête perpétuelle d’excellence. Une épopée venait de s’écrire, et d’autres batailles encore restaient à mener.

Jean Bosco BELL

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