UBA Cameroun lance son service Mobile Money, après l’échec du partenariat avec Nexttel
UBA Cameroon, filiale du banquier nigérian United Bank for Africa (UBA), annonce le lancement prochain de son service Mobile Money appelée « M2U Money ».
« En termes de coût, envoyer et retirer de l’argent par M2U Money n’entraîne que la taxe de 0,2% sur les transferts d’argent imposée par l’État camerounais. Ainsi les dépôts, transferts, retraits et paiements par M2U Money reviennent à 0% de frais supplémentaires. M2U Money fournit aussi un espace de e-commerce, où offreurs et demandeurs de biens et services se rencontrent, convivialement, dans un univers virtuel entièrement sécurisé », renseigne la banque.
Elle indique, avec M2U Money, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent directement dans leurs comptes, étant affilié à n’importe quelle banque au Cameroun. Ainsi, ce nouveau service permettra à toute personne, titulaire ou non d’un compte bancaire, vivant en zone rurale ou en zone urbaine d’effectuer différents types de transactions financières à l’aide d’un téléphone mobile. Il s’agit du transfert d’argent ; les paiements marchants ; les paiements des factures ; l’épargne et la réception des fonds de l’international. « Les transactions entre M2U Money et son compte bancaire sont gratuites et avec son compte M2U Money on peut envoyer de l’argent à plusieurs autres contacts Orange, MTN ou Nexttel », indique la banque.
UBA Cameroon se lance dans le Mobile Money après un échec dans le domaine il y a environ quatre ans. En effet, UBA et le troisième opérateur mobile du Cameroun, Nexttel, avaient coalisé pour le lancement d’un service baptisé « Nexttel Possa » (le porte-monnaie de Nexttel dans une langue locale). Une autorisation avait été délivrée le 12 mars 2018 par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six États de la Cemac. La Beac donnait alors à Nexttel et UBA six mois au plus, pour lancer le nouveau service Mobile Money. Cette prescription n’a pas été respectée par l’opérateur des télécoms. La Banque centrale a alors annulé son autorisation.