Rentrée académique 2024-2025 : le Pr. Guy Mvellé à l’œuvre
Le visage rayonnant de joie, les yeux grands ouverts par curiosité et l’esprit prêt à être façonné par le savoir, près de 250 néo-étudiants ont pris place dans l’amphithéâtre pour ce jour d’ouverture. Ils sont les nouveaux inscrits à l’Université de Dschang, notamment à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP-UDs).
C’est un Pr. Guy Mvellé, au pas assuré et le sourire bienveillant, qui s’est présenté ce matin-là, peu après 08h, dans l’amphi 600 de l’Université de Dschang. Vêtu de son habit sur mesure habituel, il était attendu avec impatience par les « bleus » pour leur premier cours d’introduction à la science politique. Après des mots chaleureux de bienvenue adressés à ses nouveaux « jardiniers de la connaissance », le Doyen de la FSJP-UDs leur a brièvement présenté l’institution et la faculté avant de passer à l’essentiel : la transmission du savoir.
En pédagogue hors pair, le « tout puissant », surnom donné par les précédentes générations d’étudiants, les a initiés aux bases de la science politique, mettant en exergue la distinction avec les sciences juridiques. Sa posture détendue a encouragé les étudiants à surmonter leurs appréhensions et à prendre la parole dans cet amphithéâtre, un lieu bien différent de leur cadre scolaire antérieur. De leurs interventions, sont ressorties plusieurs préoccupations, légitimes, auxquelles le doyen s’est empressé de répondre, tout en rappelant sa disponibilité totale à leur service. Une attitude qui a contribué à dissiper les préjugés flottant dans l’air.
En tant que politiste, le Pr. Mvellé a également rompu avec une vieille tradition de la FSJP-UDs, qui consistait à débuter systématiquement avec un cours d’introduction au droit, suivi de celui de la science politique. Un geste subtil pour rappeler l’équivalence des deux disciplines qui constituent la faculté.
Aux alentours de midi, à la fin de cette première « dégustation intellectuelle », le Pr. Mvellé a rejoint son véhicule au parking, se rendant à son cabinet pour vaquer à ses fonctions administratives, non sans renouveler ses mots de bienvenue à ses « nouveaux enfants ».
Nguelifack Vijilin Cairtou
