Pour une relation Entreprise-Université optimale

Nous lançons cette rubrique par Israël Noé Fils MBELLA, étudiant à l’ESSEC, ancien récipiendaire de L’IUT et de la Faculté des Sciences de l’Université de Douala, qui met en exergue la nécessité de magnifier la relation Entreprise-Université, afin de contribuer efficacement au développement de notre pays. Les opinions suivantes n’engagent que leur auteur.

Se prononcer sur la relation Université-Entreprise, c’est mettre en lumière un facteur clé pour le développement de l’employabilité et promouvoir davantage l’innovation dans l’univers des Universités. L’Université apparait dans cette relation ontologiquement et réciproquement gagnante, comme un pôle technologique et sans cesse novateur. Elle partage avec les entreprises le rôle primordial de créatrice de valeur et de richesse dans la cité.

Conscientes des enjeux, les entreprises sérieuses ne sauraient éluder la pertinence d’une telle relation osmotique. C’est ce qui explique par exemple, pour ne pas le citer et sans publicité, le magnifique partenariat entre UBA, une banque panafricaine et l’Université de Douala au sujet de la construction du complexe de la professionnalisation au campus 2 de Ndogbong. On ne peut que se réjouir de l’envergure d’une telle relation surtout quand on voit le flow d’étudiants avertis, s’inscrivant pour suivre leur formation dès cette année académique 2022-2023, dans un confort à la hauteur des espérances. D’autres cas sont légion, parfois macroscopiques, que ce soit des étudiants en stages dans les entreprises bien cotées de la place ou des petits budgets alloués aux projets innovateurs.

Toutefois des choses sont Immanquablement faites, mais il est clair qu’il en faut plus, bien plus que ce qui s’est fait à ce jour. Pour véritablement impacter le développement de Cameroun voire de l’Afrique et du monde entier, la relation Entreprise-Université se doit d’atteindre un niveau optimal et une vitesse de croisière ; ceci est un appel.

Les manquements jusqu’ici constatés, vécus, perpétrés et perpétués, sont peut-être dus à un univers entrepreneurial insuffisamment actif sur la question et à des Universités certes volontaires ou à la hauteur mais pas toujours téméraires ou proactives. Il y a encore beaucoup à faire dans les deux sens afin de garantir aux entreprises et aux universités une existence plus viable et prometteuse pour le Cameroun et l’Afrique et même pour le monde car, dans cette relation, nous rêvons d’un univers dans lequel les entreprises camerounaises, africaines, et multinationales, s’engageront via leur volet RSE notamment, à soutenir amplement des projets jeunes et à accompagner davantage les institutions universitaires dans la mise en place des Activités Génératrices de Revenus (AGR). Ceci est un plaidoyer.

Israël Noé Fils MBELLA

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