Journée pédagogique et Assemblée générale : La Faculté des Sciences de l’Université de Douala en quête d’Excellence
Le mercredi 9 avril 2025 une aube inspirante s’est levée sur la cité universitaire, emplissant les allées de cette lumière dorée que seul le matin africain sait offrir. Et sous ce ciel vaste, la Faculté des Sciences ouvrait ses portes à la deuxième Journée Pédagogique de l’année.

L’esprit en quête de lumière
Dès l’aube, l’Amphi Melone devint un temple du savoir, un lieu où les idées, comme des astres, s’entrechoquaient dans une course effrénée vers la vérité. L’enseignement, ce roc antique sur lequel se bâtissent les nations, fut interrogé, analysé, disséqué sous les regards acérés des enseignants et autres personnels.
Le Pr DJAME François, figure scientifique imposante, fit entendre sa voix grave, grave comme ces vents qui soufflent sur la mer en furie. Il parla des principes, des lois, de l’éthique et de la déontologie, comme un pèlerin éclairant la voie d’une torche ardente.
Puis vint la grande question, cette énigme suspendue au-dessus des esprits : l’intelligence artificielle. Créature nouvelle, hybride entre le génie humain et la froideur de la machine, elle fut le centre de toutes les interrogations. Le Pr Marie Joseph NTAMAK-NIDA, prophétesse du progrès, s’exprima avec ferveur : « L’IA est l’avenir. Nous devons l’embrasser, la comprendre, la dompter, ou elle nous dépassera. »
Le tumulte des idées, la paix du savoir
L’après-midi se leva sur une Faculté en pleine expansion et pétrie de plus de 30 ans d’expérience. L’Assemblée Générale, convoquée sous l’égide du Pr NTAMACK-NIDA, devait statuer sur de nombreux points liés au fonctionnement de cette faculté pionnière à l’Université de Douala. Avant, un sujet de réflexion avait animé la discussion, la question de la langue, ce navire qui porte la pensée. « Bilinguisme ! » clama Madame le Doyen, telle une sentence gravée dans la pierre. L’enseignement se fera dans les deux langues officielles, fidèle au texte du MINETAT/MINESUP. Une décision tranchante, impérative, inébranlable.
Mais sous la surface de cette rigueur institutionnelle, un autre combat, plus intime, se jouait. Le Pr NTJAM Marie Chantal, apôtre de la psychologie, s’éleva : « La fatigue, le stress, la solitude sont des ombres qui hantent nos amphis et nos bureaux. Nous devons apprendre à résister, à respirer. » Et elle proposa un instant de relâchement, un exercice où chacun, l’esprit apaisé, put entrevoir une lueur de calme dans le tumulte du savoir.
L’avenir, cette terre inexplorée
La journée s’acheva dans un moment de reconnaissance. Le personnel d’appui fut présenté, les enseignants nouvellement promus furent acclamés, et Aaron NGANMELLE TANKEU, étudiant en Biochimie 3, fut salué en tant que nouveau président de l’AE.
Puis, sous l’ombre bienveillante du soir qui s’avançait, une photo de famille figea ces visages marqués par la volonté d’apprendre et de transmettre. Ainsi se referma cette journée, non pas comme une fin, mais comme une promesse. Car l’avenir, ce livre encore vierge, n’attend que la main du savoir pour s’écrire.


Jean Bosco BELL