FIFA, Gianni Infantino réélu
À la tête de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) depuis 2016 à la suite du scandale des rétro-commissions qui eut raison de son ancien président Sepp Blatter et de son dauphin désigné d’alors, l’ancien président de l’Union des Associations Européennes de Football (UEFA), Michel Platini, l’Italo-suisse de 52 ans s’était alors emparé de la tête de l’instance faîtière du football mondial à la suite d’une transition gérée par l’ancien président de la Confédération Africaine de Football (CAF), le camerounais Issa Hayatou.
Largement soutenu par l’Afrique lors de son élection, Infantino avait alors promis de tripler les investissements de la FIFA sur le continent. On peut aisément subodorer qu’il aurait tenu parole puisque la quasi-totalité des fédérations africaines lui ont donné leur voix, mêmement que l’ensemble des 211 fédérations que compte l’instance. Ce n’est peut-être pas anodin si sa seconde reconduction – après celle de 2019 – s’est faite en territoire Africain pour celui qui pourrait même s’y maintenir jusqu’en 2031.
En effet, le 73e congrès de la FIFA qu’abritait la capitale rwandaise Kigali où a été parallèlement inauguré un stade en hommage au meilleur footballeur de l’histoire le roi Pelé, a aussi servi de prétexte pour l’annonce officielle du nouveau format de la coupe du monde masculine qui passera ainsi de 32 équipes à 48 avec 09 représentants pour l’Afrique et la possibilité d’avoir un 10e représentant. La principale incidence de cette réforme est le passage de 64 confrontations à 104, de quoi faire grésiller la billetterie.
Ce nouveau mandat prendra fin en 2027, un an après la tenue de la 23ème édition de la coupe du monde qu’organisera en triplet, le Canada, le Mexique et les États-Unis.
Nguelifack Vijilin Cairtou