Qui pour mener une enquête sur les raisons du maintien du CFA ?

Maahlox Officiel, un philosophe méconnu a déclaré “Lorsqu’on commence à demander à ceux qui ont la charge de divertir d’éduquer, alors il faut comprendre que ceux qui ont la charge d’éduquer divertissent”

Pour faire un petit rapprochement, dans notre pays depuis bientôt un an, tous, prêtres, Docteur, professeurs, agrégés XXL ne parlent que de la FECAFOOT et du football qui est rappelons le juste un divertissement.

Pire des journalistes d’investigation “très sérieux” comme Boris Bertolt ou Romain Molina se sont lancés dans des investigations pour nous ramener somme toute des ragots de quartier que l’écraseuse de condiments de mon élobi aurait pu pondre.

C’est à croire que le football est un enjeu vital de survie pour les camerounais, mais nous savons tous que non.

Tous parlent de celui qui leur a promis de gagner la coupe du monde qui rapporte 40 millions de dollars (24 milliards de FCFA) à la fédération (même pas à l’état !!!)

Pendant ce temps, étranglés par une monnaie coloniale nous étouffons, mais personne pour nous expliquer comment 60 ans après les indépendances nous remettons encore tout l’argent que nous travaillons à notre mère Là France. Personne pour nous expliquer pourquoi, alors que les problèmes de petite monnaie se font criard, la BEAC dirigée par les supers agrégés n’a pas vu qu’il fallait des coupures intermédiaires entre la pièce de 100 francs et le billet de 500.

Personne pour mener une enquête qui nous explique pourquoi devons-nous forcément fabriquer notre argent en France et non pas dans un autre pays où ça nous coûterait moins cher ? Personne pour nous expliquer comment la Malaisie qui a le même climat et les mêmes productions que le Cameroun fait pour transformer 90% de toute sa production et afficher un taux de croissance à deux chiffres et un chômage presque nul alors qu’au Cameroun Facebook est le plus gros employeur ?

Bref…

Jacques Kisito Ndongo Bityé

NB : Ce texte trouvé par hasard sur les réseaux sociaux a capté l’attention de la rédaction de CAMPUS UNIVERS. Les propos sont attribués à l’auteur sus cité. Nous le remercions pour cette intervention éclairante, le cas échéant.

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