Nominations dans les Universités d’Etat, le Pr. Roger Antoine Pépin TSAFACK NANFOSSO de l’Université de Dschang promu

Dans une série de décrets signé et publié le 09 avril dernier, le président de la République procédait aux nominations très attendues des nouveaux recteurs de certaines institutions universitaires d’Etat au Cameroun.

Ainsi, suivant le pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État, le Pr. Maurice Aurélien SOSSO de l’Université de Yaoundé 1, jusque-là doyen des recteurs des universités d’Etat camerounaises, se vit désormais appelé à faire valoir ces droits à la retraite, après avoir bénéficié de deux prorogations successives depuis l’atteinte de l’âge du départ à la retraite. Pour le remplacer, le Chef de l’État jetait son dévolu sur le Pr. Remy-Magloire Dieudonné ETOUA, anciennement Recteur de l’Université de Bertoua. À Yaoundé 2 Soa, l’ancien Recteur, le Pr. Adolphe MINKOA SHE, désormais membre du Conseil Constitutionnel est remplacé par le Pr. Richard Laurent OMGBA. L’université de Bertoua récemment créée est désormais catapultée par le Pr. Dieudonné PEGNYEMB qui prend ainsi le relais du Pr. Rémy Magloire ETOUA, muté. À l’Université de Douala, le mouvement s’opérait plutôt au niveau de son Conseil d’Administration qui recevait un nouveau Président en la personne du Pr Guillaume EKAMBI DIBONGUE.

En maintenant le Pr. Roger Antoine Pépin TSAFACK NANFOSSO comme Recteur de l’Université de Dschang, le Président de la République procédait ainsi à une promotion tacite, faisant de lui le tout nouveau doyen des responsables des établissements universitaires du Cameroun. Ce titre lui confère de facto celui de Président de la conférence des chefs d’institutions universitaires du Cameroun et Président de la fédération des sports universitaires, suivant les statuts de ces deux organismes sub-académiques.  Quelques jours auparavant, l’impétrant était installé dans ses nouvelles fonctions de Doyen du collège des Sciences sociales de l’Académie des Sciences du Cameroun après son élection le 27 mars dernier.

Arrivé à la tête de l’Université plongée au cœur de la ville climatique de Dschang le 15 septembre 2015, celui qui plaça aussitôt son magistère sous la coupole de la « dynamique collective », n’a visiblement pas fini de mettre son savoir-faire au service de la République en général et des universités camerounaises en particulier. Sereinement, il continue de mener sa barque vers un horizon qu’on espère salutaire pour les apprenants de son institution de base et d’ailleurs.

Nguelifack Vijilin Cairtou

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