Université de Douala : Face à la calomnie, la fatalité des faits
Un certain media en mal de scoop s’est permis, en date du vendredi 24 juin 2022, au déduit d’une chronique mal renseignée sur la propreté des campus universitaires, de citer anachroniquement et négativement l’Université de Douala.
L’auteur de ce propos peu amène, s’appuyait sur des images exhibées maladroitement, car relevant d’une époque révolue. Qu’il s’agisse du Gymnase que l’on aperçoit tristement délabré, ou du bâtiment E dans ses mauvais jours, tous ces édifices comme bien d’autres ont en réalité depuis l’arrivée du Professeur Magloire Ondoa, connue une nouvelle vie.
Que dire du propos concernant les citées universitaires que l’on cite sans nuance ? Ce n’est pas à l’Université de Douala que l’on parlerait logiquement de logement mal entretenus, car à la vérité il n’y en a pas. Les cités universitaires ont été fermées depuis au moins 5 ans.
En reprenant la belle rengaine dudit commentateur, « je m’interroge…? » : Comment fait-on en tant que journaliste pour mentionner l’Université de Douala dans cette description funeste des Universités Publiques ? A trop vouloir critiquer pour critiquer, ne finit-on pas par s’en mêler les pinceaux ? « Je m’interroge…? ». La question mérite d’être posée de manière lancinante tant il est de notoriété publique que le Pr Magloire Ondoa abat des efforts herculéens pour non seulement réhabiliter l’existant, mais doter l’Université de Douala de nouvelles infrastructures.
Les chantiers de la modernisation concernent ainsi, la réfection du Rectorat, du Gymnase, du Restaurant universitaire, de la bibliothèque, du centre médico-social, de la Direction des Affaires Administratives et Financières, de l’Agence Comptable, de la Direction des Infrastructures de la Planification et du Développement, de la Direction du Centre des Œuvres Universitaires, de la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération, l’Amphithéâtre 200, le bloc pédagogique Douala Manga Bell, la route longeant le campus 2, etc. On a dit construction et équipement? 17 bâtiments sortis de terre au Campus 2 de Ndogbong pour être le fleuron de la formation professionnelle dans la ville de Douala, voilà la réponse majeure à la médisance rampante.
C’est vrai que les commentaires sont libres, mais force est de respecter la sacralité des faits, qui, à l’Université de Douala parlent d’eux-mêmes.
Jean Bosco Bell