FLSH – Le Conseil du mérite et des plumes : quand l’université s’élève par le savoir
En ce lundi 8 juillet 2025 de lumière, sous les voûtes paisibles de la salle des Actes, les échos d’une cérémonie silencieuse mais solennelle ont résonné dans la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH). C’était le jour du Conseil de Faculté, présidé avec sa rigueur habituelle par le Pr. Kpwang Kpwang Robert, doyen de la maison.
Les murs ont été témoins d’un rituel noble : l’examen des dossiers de changement de grade. Ici, point de flonflons, mais des feuilles, des chiffres, des publications, et des hommes – debout, fiers, en attente d’un verdict qui peut redessiner le cours d’une vie.
Sur la table, les titres : de chargé de cours à maître de conférences, de maître de conférences à professeur titulaire. Et derrière ces mots : des années de veille, de craie, d’encre, de silence studieux. Chaque promotion est un pas vers l’Olympe académique, une reconnaissance du feu intérieur qui pousse l’esprit à chercher, découvrir, transmettre.
Le Conseil, composé des enseignants de rang magistral, vices-doyens et chefs de département, s’est prononcé après de vifs échanges, mais toujours guidé par la flamme de l’objectivité. Le doyen, tel un chef d’orchestre, veillait au respect des règles, à la justesse du tempo, à la noblesse du ton.
« C’est plus qu’un avancement, c’est une respiration pour notre institution », glissa, entre deux votes, un enseignant ému.
Car ce jour-là, à la FLSH, l’université a parlé son langage le plus pur : celui du mérite, du travail, et de la foi dans le savoir. Et quand l’université s’élève, c’est toute la Nation qui grandit.





Jean Bosco BELL

