OKHI, Jean Marc Nolla donne trois conférences sur les Sciences de l’Education
Le Dr Jean Marc Nolla, Professeur au département de l’éducation à l’Université de Québec au Canada a conduit au total trois conférences, du 21 juillet au 05 aout au sein du Campus de OKHI, la Open Knowledge Higher Institute, en présence d’un public diversifié constitué en majorité d’étudiants, enseignants et chercheurs.
Ces conférences tenues en sessions avaient chacune un thème bien défini qui aura meublé les échanges : La première avait pour titre : « De l’encadrement vers l’accompagnement des étudiants avec le numérique à l’Université : Quel agir éthique pour les personnels enseignants ? ». Cette problématique avait pour objectifs majeurs d’examiner les besoins liés à l’accompagnement des étudiants, de susciter une réflexion profonde sur l’importance de l’accompagnement bienveillant à l’Université, aussi de cerner les enjeux de la présence éthique dans l’accompagnement des étudiants. Pour ce faire, les échanges variés entre l’orateur et le public, ont conduit à une réflexion qui aura permis de constater la nécessité d’aller au-delà de la question de la simple présence en ligne.
La seconde conférence quant à elle s’est intéressée à « Comment bâtir une relation pédagogique de qualité en milieu universitaire : L’importance de la régularisation des émotions pour le personnel enseignant ? » Celle-ci a porté son attention à la fois sur la régularisation des émotions qui s’enracinent dans la finalité hédoniste tel que mis en avant dans la plupart part des travaux de (Krauth-Gruber !2009). Ce qui pousse la plupart des étudiants et chercheurs à mêler leurs émotions dans la recherche qui jusqu’ici devrait être rationnelle.
Dans la troisième et dernière sortie, l’enseignant au département de l’éducation à l’Université de Québec au Canada s’est penché sur la question du « Plagiat académique » qui est une gangrène qui mine le monde universitaire. Il était alors question d’en examiner le fléau, la typologie et enfin présenter des mécanismes scientifiques pour lutter contre le plagiat académique.
Ces trois séances d’échanges scientifiques que l’on pourrait assimiler à une belle moisson ont apporté une once de didactique à la communauté universitaire qui a pris part à ces trois séances. En effet, ces derniers sont désormais alertés sur les dangers du plagiat dans les travaux scientifiques et les réflexions qu’elle suscite, mais aussi la nécessité des formations en ligne qui répondent aujourd’hui aux normes de la société actuelle, majoritairement impactées par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce qui toutefois n’exclut en rien les formations présentielles.
William NLEP