Éducation en crise au Cameroun : Les enjeux d’une génération

Les élèves camerounais, confrontés aux distractions numériques et aux grèves, voient leur taux de réussite au baccalauréat chuter drastiquement, exigeant une collaboration entre parents, enseignants et gouvernement.

L’éducation au Cameroun semble être devenue une équation plus complexe que prévu, avec des variables fluctuantes et des inconnues persistantes. Imaginez un instant que les élèves soient des super-héros en herbe, dont la kryptonite serait les distractions numériques et les grèves d’enseignants. D’un côté, nous avons des enseignants qui, telles des rock stars, font des tournées de grève, réclamant des salaires mirobolants et des conditions de travail dignes d’une loge VIP. De l’autre, des élèves qui, armés de smartphones, combattent vaillamment dans l’arène des réseaux sociaux, où le nombre de likes est plus important que les notes scolaires.

Pendant ce temps, le gouvernement, dans le rôle du manager dépassé, tente de jongler entre les exigences des uns et les besoins des autres, tout en gardant un œil sur les statistiques qui semblent plonger plus vite qu’un plongeur olympique sans parachute. Les chiffres ne mentent pas, ils crient au scandale : un taux de réussite qui passe de 60% à 45%, c’est comme si on avait soudainement décidé de jouer au jeu de l’éducation avec les règles du Monopoly, où seuls les chanceux passent par la case départ.

(Photo by – / AFP) (Photo by -/AFP via Getty Images)

Mais tout n’est pas perdu, car dans ce chaos éducatif, il y a toujours de l’espoir. Les parents, telles des figures de proue, peuvent rediriger le navire vers des eaux plus calmes, en rappelant à leurs enfants que les études sont le véritable endgame. Les enseignants, en retrouvant leur passion première, peuvent rallumer la flamme du savoir et guider les jeunes esprits vers la victoire. Les élèves, en se rappelant que chaque like sur Instagram ne vaut pas un diplôme, peuvent reprendre le contrôle de leur destinée académique.

En somme, il est temps pour chaque acteur de l’éducation camerounaise de revêtir sa cape de super-héros et de sauver l’avenir d’une génération. Car au final, l’éducation n’est pas seulement une affaire de chiffres, mais une aventure épique où chaque jour est une occasion de triompher des forces du mal de l’ignorance. Et qui sait, peut-être qu’avec un peu de magie et beaucoup de travail, le taux de réussite au baccalauréat pourra un jour atteindre les 100%, faisant du Cameroun le Wakanda de l’éducation.

Arnold NGUEN

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