Ontologie et économie : Les limites du déductivisme et du formalisme en sciences sociales de Joseph Hubert NGON BIRAM

Joseph Hubert NGON BIRAM est titulaire d’un PHD de l’Université de Yaoundé 1. Il enseigne la philosophie de la nature, la philosophie des sciences, l’histoire des sciences, l’éthique, la gestion des ressources humaines en éducation, la gestion des projets. Pour lui, tout ce qui existe relève de « la nature et la nature est un réseau de relations causales ». Auteur de nombreux articles et d’ouvrages en chantier, il a capter notre attention à plus d’un titre et notamment à travers l’article paru à www.meer.com intitulé : « Ontologie et économie : Les limites du déductivisme et du formalisme en sciences sociales » dont nous vous proposons une esquisse de présentation. Incursion !

Depuis l’après-Seconde Guerre mondiale, l’économie du développement a évolué, mais son efficacité reste sujette à controverse. Les pays d’Afrique, en particulier, remettent en question les approches conventionnelles du développement. Les théories économiques du développement, influencées par les grandes organisations internationales, ont varié, offrant des perspectives diverses sur les causes du sous-développement. Cependant, une réflexion critique est nécessaire pour évaluer la pertinence de ces paradigmes pour la réalité africaine.

Le réalisme critique, fondé sur une ontologie sociale renouvelée, propose une approche réaliste de la science économique, critiquant le déconnectage de cette discipline vis-à-vis de la réalité sociale. Cette critique soulève des questions sur les fondements de l’économie conventionnelle et appelle à une réévaluation de ses approches.

La négligence de l’ontologie en économie entraîne une incohérence analytique, selon Tony Lawson. Les économistes appliquent souvent des méthodes inadéquates par rapport aux présuppositions ontologiques de la réalité sociale, ce qui limite leur capacité à fournir des explications adéquates.

La critique du mainstream économique met en lumière les limites du déductivisme et du formalisme. Les économistes se concentrent souvent sur la modélisation mathématique et les prédictions, négligeant les interactions complexes de la réalité sociale. Cette approche restreint la capacité de l’économie à fournir des explications cohérentes et pertinentes.

L’esquisse d’une ontologie sociale selon le Réalisme Critique révèle une réalité sociale processuelle et relationnelle. Les phénomènes sociaux émergent des pratiques individuelles, reproduisant ou transformant continuellement la société. Ainsi, la réalité sociale est le résultat de processus transformationnels, caractérisés par des émergences et des conflits.

En résumé, une réflexion ontologique est essentielle pour une analyse économique cohérente et pertinente, surtout dans le contexte du développement en Afrique. Cela nécessite une remise en question des paradigmes conventionnels et une reconnaissance de la complexité de la réalité sociale.

Pour lire ledit article, bien devoir cliquer le lien suivant : Ontologie et économie | Meer.

Jean Bosco BELL

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